Fév 25

CINQ VÉRITÉS SUR LE RECRUTEMENT AU HOCKEY DANS LA NATIONAL COLLEGIATE ATHLETIC ASSOCIATION (NCAA)

Le recrutement sportif pour les athlètes possédant les compétences nécessaires pour poursuivre des études universitaires aux États-Unis est un processus lourd qui crée beaucoup d’anxiété. Pourquoi certains jeunes se font remarquer et d’autres pas?

Quelle université offre la meilleure bourse d’études? Pourquoi les entraîneurs ne choisissent pas votre étudiant/athlète? Ajouter une discipline sportive, comme le hockey par exemple, au processus d’admission à l’université rend les choses BEAUCOUP plus difficiles et émotionnelles. C’est un très long processus, sans compter que beaucoup de connaissances spécialisées sont nécessaires. C’est pourquoi, il est souvent nécessaire de faire affaire avec un consultant hockey (family advisor).

Quand vient le temps de choisir un collège ou une université, il y a des aspects de la démarche que les étudiants/athlètes doivent connaître.

1. LES ÉTUDIANTS/ATHLÈTES DEVRAIENT CIBLER LES ÉCOLES QUI RÉPONDENT LE MIEUX À LEURS ASPIRATIONS SUR LE PLAN ACADÉMIQUE D’ABORD AVANT MÊME DE PENSER AU SPORT (EX : LE HOCKEY).

La réalité est que moins de 30% des étudiants qui commencent à jouer pour une équipe de hockey (année freshman) à l’université pratiquent toujours ce sport en dernière année (senior). C’est que les étudiants ne parviennent pas à maintenir la moyenne générale requise (GPA). Soit que des joueurs se blessent ou soit qu’ils sont retranchés de l’équipe par manque de talent. Dans ces circonstances, un étudiant/athlète, en NCAA D-I, pourrait alors perdre sa bourse au niveau athlétique. Une statistique intéressante révèle que seulement moins de 2% des athlètes qui termineront leurs quatre années universitaires en D-I joindront les rangs professionnels.

Il est finalement très important pour l’étudiant/athlète de se concentrer sur ses études universitaires afin de se créer une carrière intéressante sur le marché du travail.

L’erreur serait de diriger un étudiant faible, mais qui se révèle un athlète de haut niveau, vers un collège ou une université où la compétition est très forte. Ses chances de réussite sont minces et il n’en sera que très malheureux.

À l’inverse, un étudiant très fort sur le plan académique ne devrait pas se laisser tenter par une université de moindre calibre juste parce que l’entraîneur souhaite le recruter.

2. LE PLUS GRAND MYTHE AU NIVEAU DU RECRUTEMENT EST DE SE FAIRE DIRE « SI VOUS AVEZ DU TALENT, LES ENTRAÎNEURS VOUS TROUVERONT. »

Si l’étudiant/athlète habite dans des villes comme Boston ou dans des États comme le Minnesota où le hockey de la NCAA D-I est roi et maître, il pourrait, en effet, être recruté. Autrement, ça risque d’être difficile. L’étudiant/athlète doit alors être proactif en communiquant avec les entraîneurs pour se faire remarquer.

Il doit effectuer quelques démarches. La première est de demander à son entraîneur actuel à quel niveau (NCAA D-I ou D-III) il le voit évoluer. Même si son entraîneur le voit en D-I, l’étudiant/athlète doit quand même considérer des universités en D-III. Il doit donc visiter les sites internet des différentes universités et obtenir les adresses courriel des entraîneurs. Après l’envoi de courriels, il doit faire un suivi téléphonique. Il doit se préparer un CV sportif (statistiques, vidéos récentes, etc). Il faut absolument que l’étudiant/athlète cible les universités de son choix et ÉVITE les envois de masse.

Les règlements de la NCAA interdisent aux entraîneurs de parler à des recruteurs sportifs rémunérés (agents). Les entraîneurs veulent recevoir des nouvelles de la part de l’étudiant ou de l’entraîneur de l’équipe, et non d’un parent ou d’un agent.

3. UN ATHLÈTE EN NCAA D-I PEUT ÊTRE RECRUTÉ ASSEZ JEUNE.

Il y a parfois des athlètes qui peuvent être recrutés à un jeune âge par les universités en D-I. En effet, il arrive qu’un étudiant en 10e ou en 11e année (Sec IV ou Sec V) soit déjà sur le radar d’une université en D-I. Il est très important pour les parents de l’étudiant de se rappeler que même si les universités en D-I sont reconnues pour leurs importants moyens financiers, il est très rare qu’un athlète obtienne une bourse d’études complète (full scholarship). L’entraîneur en D-I ne peut en attribuer que seulement quelques-unes.

 

Les universités en D-II n’octroient qu’un nombre restreint de bourses d’études sportives. L’argent est distribué avec parcimonie.

4. NE PAS NÉGLIGER LES UNIVERSITÉS D-III

Malheureusement, les familles ont tendance à négliger les universités NCAA D-III. Bien souvent, ces universités sont très bien cotées sur le plan académique et disposent parfois de moyens financiers plus importants que certaines universités en D-I ou en D-II. Même si les règlements de la NCAA interdisent aux universités D-III d’accorder une bourse sportive, les étudiants/athlètes peuvent y recevoir une meilleure aide financière et une bourse basée sur le mérite académique.

La plupart des entraîneurs en NCAA D-III commencent à recruter les athlètes à l’automne de leur dernière année (Prep School ou hockey junior). Il est fréquent de voir des étudiants/athlètes être recrutés par une université en D-III hautement cotée et très compétitive sur le plan financier. Ces universités en D-III comptent souvent dans leurs rangs des athlètes plus compétents sur le plan académique que les universités de niveau inférieur en NCAA D-I.

5. LES TOURNOIS DE DÉMONSTRATION (SHOWCASES) ET L’ÉQUIPE DE HOCKEY SUR LA ROUTE (TRAVEL TEAM)…OUI MAIS…

Tous les étudiants/athlètes veulent bénéficier d’une visibilité afin de se faire voir par les recruteurs de la NCAA. Il est important pour ces athlètes de prendre part à certains tournois de démonstration (showcases). Mais encore, faut-il choisir les bons. Il est facile pour une famille d’engouffrer plusieurs milliers de dollars sans que l’athlète ne soit recruté pour autant par une université.

Normalement, l’entraîneur de hockey dans un Prep School ou de l’équipe junior jouit d’un réseau et des compétences nécessaires pour bien conseiller l’athlète.

Votre entraîneur ou votre consultant en hockey (family advisor) pourra vous aider à bien cibler les tournois de démonstration (showcases) auxquels vous devriez participer.

En fin de compte, un athlète qui souhaite être recruté par une université en D-I, en D-II ou en D-III doit comprendre qu’il s’agit-là d’un processus qui se déroule parfois en montagnes russes.

Il arrive fréquemment qu’un entraîneur vous démontre de l’intérêt et vous laisse tomber le jour suivant pour un autre joueur qu’il juge plus prometteur.

Les étudiants ont donc besoin de se faire une bonne carapace dans le cadre du processus de sélection. Ils doivent plutôt axer leurs efforts sur les aspects académiques et personnels de chaque université qu’ils ont dans leur mire, plutôt que de se concentrer uniquement sur une équipe de hockey et sa position au classement.

Source : Cristiana Quinn, fondatrice du College Admission Advisors

www.collegeadvisorsonline.com

Février 2018