Mar 17

GUILLAUME ST-ONGE S’EN VA À BRIDGTON ACADEMY

À titre de consultant hockey,  je suis vraiment fier de vous annoncer que Guillaume St-Onge, de Saint-Hippolyte, dans les Laurentides, s’en va dans un Prep School américain en septembre 2018. Il est le premier de la cuvée pour septembre 2018 à s’entendre avec une école américaine.

Guillaume a été accepté dans quelques Prep Schools aux États-Unis et son choix s’est porté sur Bridgton Academy dans le Maine.

« Bridgton Academy a toujours été mon premier choix. J’ai tout de suite apprécié le campus lors de ma visite et je pense avoir déjà développé une bonne chimie avec l’entraîneur Mike Warde », d’expliquer Guillaume.

Je pense que coach Warde aime beaucoup Guillaume également. Il l’a déjà baptisé son « bulldog ». Une nouvelle aventure commence pour la famille St-Onge.

Mar 09

POUQUOI PRATIQUER UN SPORT DANS LA NCAA ?

Un diplôme universitaire a un impact direct sur la qualité de vie de cette personne. Un rapport du College Board publié en 2013, montre que les gains moyens à vie d’un étudiant détenant un baccalauréat sont 65% plus élevés que ceux détenant un diplôme d’études secondaires.

Succès académique

 Les étudiants/athlètes de la NCAA obtiennent leur diplôme à des taux plus élevés que jamais. Près de 15,000 étudiants/athlètes sont retournés sur les campus universitaires pour compléter leur diplôme après avoir complété leur admissibilité sportive (quatre ans).

Bourses d’études

 Plus de 150,000 athlètes universitaires reçoivent 2,9 milliards de dollars en bourses athlétiques (sportives) chaque année de la part des collèges et universités de la NCAA.

Fonds d’aide aux étudiants

 Depuis quelques années, les étudiants/athlètes en D-I ont accès à plus de 75 millions de dollars via le Fonds d’aide aux étudiants de la NCAA. Ces sommes peuvent être utilisées de plusieurs façons, notamment en aidant un étudiant/athlète à rentrer chez lui à la suite d’une tragédie familiale ou encore pour l’achat d’un manteau d’hiver.

Installations sportives

 Les étudiants/athlètes dans la NCAA ont accès à un encadrement, à des installations sportives de premier ordre. Ces installations sportives coûtent des milliers de dollars aux universités.

Services académiques

 Les étudiants/athlètes universitaires reçoivent un soutien académique avec des moyens à la fine pointe de la technologie. Ils bénéficient d’un service de tutorat pour les aider à bien réussir en classe.

Mode de vie sain

 Les étudiants/athlètes ont accès à des repas santé à la cafétéria de l’université. Mais pour un certain nombre d’étudiants, il sera toujours possible de manger du « junk food ». Normalement, les athlètes de la NCAA savent faire les bons choix alimentaires. Les universités sont autorisées à fournir des repas illimités.

Certaines universités embauchent même des nutritionnistes pour travailler avec les étudiants/athlètes.

Soins médicaux

 Les universités désirent offrir les meilleures pratiques médicales, les meilleures règles de jeu et les meilleures exigences en terme d’équipement.

Les commotions cérébrales sont un sujet très chaud dans le domaine du sport. Les universités ont développé un partenariat à ce sujet avec le ministère de la Défense.

La NCAA s’engage à assurer la sécurité des étudiants/athlètes.

Assurance médicale

 La NCAA finance une police d’assurance couvrant tous les étudiants/athlètes qui subissent des blessures très graves lorsqu’ils pratiquent leur sport – offrant jusqu’à 20 millions de dollars en prestation d’assurance à vie pour les frais médicaux et autres besoins spéciaux.

En D-I, les athlètes universitaires peuvent maintenant emprunter sur les gains futurs pour souscrire à une assurance perte de salaire.

Visibilité et expérience

 Les étudiants/athlètes, surtout en D-I, ont l’occasion de voyager à travers les États-Unis et autour du monde pour des compétitions en saison régulière et des championnats de la NCAA.

Ces expériences peuvent parfois ouvrir des portes sur le plan professionnel à ces étudiants/athlètes.

Préparation au marché du travail

 De plus en plus, le monde des affaires se concentre sur la création d’un environnement d’équipe avec les employés.

En pratiquant un sport à l’université, les étudiants/athlètes apprennent à développer des compétences : comment gérer son temps, le leadership et comment travailler en équipe afin d’atteindre les objectifs.

Source :

Site Internet NCAA

 

 

Mar 09

LE « IQ HOCKEY », C’EST QUOI?

On entend souvent les observateurs du hockey dire : « Il a un talent incroyable mais il ne sait pas comment jouer avec la rondelle ».

Nous entendons de plus en plus régulièrement les entraîneurs parler du « IQ hockey » (quotient intellectuel hockey) d’un joueur. Dans la Ligue nationale de hockey la parité est de plus en plus grande. Il est devenu de plus en plus important pour les joueurs de savoir comment jouer dans la trois zones en possession ou pas de la rondelle.

Les joueurs ne peuvent plus être unidimensionnels. Plus le niveau de jeu est élevé plus les attentes sont élevées et les entraîneurs ont moins de tolérance avec les joueur dont le « IQ hockey » est faible.

Le jeu est de plus en plus rapide. Les joueurs sont de plus en plus gros, ils ont des entraîneurs spécialisés hors glace et des entraîneurs de « power skating ».

Malgré toutes ces améliorations, un élément a été perdu dans tout ce développement et c’est la capacité des joueurs à penser sur la glace (IQ hockey).

Un jeu plus rapide nécessite une prise de décision plus rapide. Cette prise de décision doit être enseignée. Il n’est pas nécessaire pour l’entraîneur d’enlever le sens créatif à ses joueurs mais plutôt leurs apprendre à le gérer tout en « lisant » ce que l’adversaire lui présente comme opposition.

Tactiquement, le coaching s’est amélioré autant sinon plus que ce que les joueurs ont développé. Avec des effectifs plus importants et une utilisation de la technologie vidéo et de l’analyse, les entraîneurs sont mieux préparés.

Les entraîneurs travaillent notamment avec quatre éléments.

  1. Tendances et statistiques
  2. Quelle opposition me donne l’adversaire
  3. Quel est mon soutien/réaction au jeu de l’adversaire
  4. Situation de jeu – par exemple (le pointage dans le match, temps restant dans la période/partie etc)

Les quatre composantes du hockey sont les suivantes :

  1. Offensive avec la rondelle
  2. Offensive loin de la rondelle
  3. Défensive avec la rondelle
  4. Défensive sans la rondelle

 C’est très simple. Si le joueur ne contribue pas dans l’un de ces quatre aspects du jeu, son équipe ne peut réussir. Pour mettre les choses en perspective, trois des quatre aspects n’exigent pas que vous ayez la rondelle. Ainsi, un joueur avec un « IQ hockey » moyen peut toujours trouver un moyen d’influer sur le jeu et de contribuer au succès de l’équipe.

Le personnel d’entraîneurs, a la responsabilité de continuer à travailler avec les joueurs afin de développer leur « IQ hockey ».

Source :

Hockey pyramidal

Hockey IQ Hockey Sense

John Becanic

Mar 08

AIDE FINANCIÈRE : SIX QUESTIONS À POSER LORS DE VOS VISITES DANS LES COLLÈGES AMÉRICAINS

Un des meilleurs moments pour visiter les collèges américains est durant la période estivale. Profitez de cette période pour savoir entre autre comment fonctionne l’aide financière dans chacun des collèges. La politique est différente d’un campus à l’autre.

Voici six questions que les familles devraient poser sur l’aide financière lors des visites.

À quoi ressemble l’aide financière pour un étudiant de première année (freshman)?

R : La durée d’un baccalauréat à l’université aux États-Unis est de quatre ans. La plupart des étudiants sont admissibles à une aide financière qui peut varier d’un endroit à l’autre selon les critères et les politiques de l’université.

Une aide financière peut être composée de plusieurs éléments (subventions : pour les étudiants américains seulement, de bourses, de prêts, de mérite académique et d’opportunité de travailler sur le campus).

Par exemple, si une université promet dans son matériel publicitaire de répondre à 100% aux besoins d’un étudiant, il est important de savoir comment elle entend le faire.

Quels types de bourses (aide financière) sont disponibles pour les étudiants ?

 R : Une visite du campus est un bon moyen pour connaître quel genre d’aide financière l’université peut accorder. Peut-on parler d’une bourse au mérite académique ou d’un autre genre d’aide financière.

Il est recommandé de demander s’il y a des bourses d’études réservées aux minorités ou aux femmes par exemple.

Il est fortement suggéré de demander comment les bourses sont attribuées et si elles seront renouvelables après une première année.

Certaines universités considèrent les étudiants comme des boursiers. Et certaines, vous diront si vous désirez la bourse d’études XYZ ou si vous voulez la bourse d’études en journalisme par exemple, il y a un processus supplémentaire à faire.

3. Combien faut-il de temps à l’étudiant type pour obtenir son diplôme ?

 R. Il s’agit ici d’une question importante qui aura une incidence sur le budget familial. Il faut se souvenir que les études universitaires aux États-Unis durent quatre ans. Une cinquième année d’université pourrait ajouter des dizaines des milliers de dollars au budget familial.

Vous pouvez regarder les statistiques de l’université afin de savoir si le taux moyen d’obtention de diplôme est préoccupant. Si tel est le cas, il est important de savoir pourquoi. Par exemple : est-ce un manque de disponibilité de cours ou de soutien aux étudiants.

4. Combien les étudiants finissent-ils par emprunter ?

R. Les études universitaires aux États-Unis sont très dispendieuses. Pour les étudiants québécois, il est possible d’avoir une aide financière (prêts ou bourses) du gouvernement québécois. Le prêt commence à être remboursé 6 mois après l’obtention du diplôme.

Les étudiants québécois peuvent aussi bénéficier d’un prêt ou d’une marge de crédit de leur institution financière.

La dette typique d’un étudiant américain est de 28,000 USD, sans compter l’apport des parents.

5. Quels types d’emplois sont disponibles pour les étudiants ?

R. Il est possible pour les étudiants québécois de travailler sur le campus au cours de leurs études universitaires. Cependant, il sera plus difficile pour eux de travailler à l’extérieur du campus. Il aura besoin d’un permis de travail du gouvernement américain et c’est difficile d’en obtenir un.

Les étudiants qui pensent devoir travailler pourront demander quels types d’emplois sont disponibles sur le campus lors de leur visite.

L’embauche d’étudiants sur le campus est une excellente façon de contribuer financièrement à ses études universitaires. Les types d’emplois sur les campus universitaires sont flexibles en fonction de votre emploi du temps.

6. Accordez-vous un crédit de cours AP (advanced program) ?

R. Il est important de savoir comment l’université gère les programmes AP (advanced program). Cela peut avoir une incidence sur les coûts de vos études universitaires.

Certaines universités n’accordent aucun crédit, tandis que d’autres vous accordent des crédits en fonction de vos résultats et peuvent vous dispenser de certains cours.

 

Source :

Letter of US News and World Report

Février 2018

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Financial aid, scholarships.

 

 

Mar 05

LES PREP SCHOOLS AMÉRICAINS : UNE PÉPINIÈRE POUR LA NCAA

 

Encore une fois cette année, (saison 2017-2018) près d’une centaine de joueurs des Prep Schools américains de la New England Prep School Ice Association (NEPSIHA) ont été recrutés par les universités NCAA D-I et D-III. Salisbury School domine la liste avec neuf joueurs suivie par Avon Old Farms avec huit.

Les universités de la NESCAC, qui sont considérées comme des minis Ivy League, ne peuvent « signer » un joueur tant qu’il n’est pas officiellement accepté par l’école. Plusieurs étudiants/    athlètes s’ajouteront à la liste au cours des prochains mois.

 

Voici la liste des Prep Schools avec le nombre de joueurs sélectionnés par la NCAA en division I ou en division III.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N.B. 

N.B. Parmi tous ces joueurs sélectionnés un seul provient du Québec et trois sont de l’Ontario. Il s’agit de Dale Thomas (gardien) de Kirkland, Québec. Il a été recruté par Dartmouth College NCAA D-I (Ivy League)

 Source : Jeff Cox

New England Journal

Édition février 2018

                                                           

Fév 26

QU’EST-CE QUE LA NCAA 

La NCAA, c’est la National Collegiate Athletic Association. C’est l’organisme qui régit tout le sport universitaire américain.

Qui en sont les membres ?

La NCAA est composée de 1,117 collèges et universités, de 100 associations (conférences) sportives et de 40 organisations de sports affiliés.

Des chiffres impressionnants

Il y a environ 500,000 athlètes dans les collèges et universités américaines qui composent 19,500 équipes et qui envoient 52,500 participants compétitionner.

Les objectifs de la NCAA

Prioriser l’aspect académique, le bien-être des étudiants et l’équité afin que les athlètes puissent réussir en classe, sur le terrain et pour la vie.

Le support autour des étudiants et athlètes

Plusieurs personnes sont impliquées dans le support des étudiants et des athlètes dans les universités américaines.

Président de l’université : Il dirige son université et est une personne influente au niveau de la NCAA.

Directeur athlétique : Il supervise le personnel athlétique/sportif sur le campus et décide des orientations sportives de l’université.

Représentant du département athlétique : Cette personne est responsable de faire le lien entre les aspects académiques et sportifs avec les étudiants.

Responsable de la conformité : Cette personne est responsable de faire les règlements et politiques de la NCAA sur le campus.

Personnel de soutien sportif: Cette personne est responsable de voir au bon déroulement des différentes disciplines sportives de son école.

Personnel de soutien académique : Cette personne est responsable de soutenir les athlètes sur le plan académique et de les préparer pour leur future carrière.

Les entraîneurs : Ces personnes sont responsables de faire progresser les athlètes dans leur discipline sportive.

Directeur de l’information sportive : Cette personne est responsable de colliger et de diffuser toutes les informations des équipes sportives de son université.

Membre du personnel médical : Cette personne intervient en cas de blessures chez l’athlète au cours d’un match ou d’un entraînement.

Source : Site Internet NCAA

Février 2018

 

Fév 25

CINQ VÉRITÉS SUR LE RECRUTEMENT AU HOCKEY DANS LA NATIONAL COLLEGIATE ATHLETIC ASSOCIATION (NCAA)

Le recrutement sportif pour les athlètes possédant les compétences nécessaires pour poursuivre des études universitaires aux États-Unis est un processus lourd qui crée beaucoup d’anxiété. Pourquoi certains jeunes se font remarquer et d’autres pas?

Quelle université offre la meilleure bourse d’études? Pourquoi les entraîneurs ne choisissent pas votre étudiant/athlète? Ajouter une discipline sportive, comme le hockey par exemple, au processus d’admission à l’université rend les choses BEAUCOUP plus difficiles et émotionnelles. C’est un très long processus, sans compter que beaucoup de connaissances spécialisées sont nécessaires. C’est pourquoi, il est souvent nécessaire de faire affaire avec un consultant hockey (family advisor).

Quand vient le temps de choisir un collège ou une université, il y a des aspects de la démarche que les étudiants/athlètes doivent connaître.

1. LES ÉTUDIANTS/ATHLÈTES DEVRAIENT CIBLER LES ÉCOLES QUI RÉPONDENT LE MIEUX À LEURS ASPIRATIONS SUR LE PLAN ACADÉMIQUE D’ABORD AVANT MÊME DE PENSER AU SPORT (EX : LE HOCKEY).

La réalité est que moins de 30% des étudiants qui commencent à jouer pour une équipe de hockey (année freshman) à l’université pratiquent toujours ce sport en dernière année (senior). C’est que les étudiants ne parviennent pas à maintenir la moyenne générale requise (GPA). Soit que des joueurs se blessent ou soit qu’ils sont retranchés de l’équipe par manque de talent. Dans ces circonstances, un étudiant/athlète, en NCAA D-I, pourrait alors perdre sa bourse au niveau athlétique. Une statistique intéressante révèle que seulement moins de 2% des athlètes qui termineront leurs quatre années universitaires en D-I joindront les rangs professionnels.

Il est finalement très important pour l’étudiant/athlète de se concentrer sur ses études universitaires afin de se créer une carrière intéressante sur le marché du travail.

L’erreur serait de diriger un étudiant faible, mais qui se révèle un athlète de haut niveau, vers un collège ou une université où la compétition est très forte. Ses chances de réussite sont minces et il n’en sera que très malheureux.

À l’inverse, un étudiant très fort sur le plan académique ne devrait pas se laisser tenter par une université de moindre calibre juste parce que l’entraîneur souhaite le recruter.

2. LE PLUS GRAND MYTHE AU NIVEAU DU RECRUTEMENT EST DE SE FAIRE DIRE « SI VOUS AVEZ DU TALENT, LES ENTRAÎNEURS VOUS TROUVERONT. »

Si l’étudiant/athlète habite dans des villes comme Boston ou dans des États comme le Minnesota où le hockey de la NCAA D-I est roi et maître, il pourrait, en effet, être recruté. Autrement, ça risque d’être difficile. L’étudiant/athlète doit alors être proactif en communiquant avec les entraîneurs pour se faire remarquer.

Il doit effectuer quelques démarches. La première est de demander à son entraîneur actuel à quel niveau (NCAA D-I ou D-III) il le voit évoluer. Même si son entraîneur le voit en D-I, l’étudiant/athlète doit quand même considérer des universités en D-III. Il doit donc visiter les sites internet des différentes universités et obtenir les adresses courriel des entraîneurs. Après l’envoi de courriels, il doit faire un suivi téléphonique. Il doit se préparer un CV sportif (statistiques, vidéos récentes, etc). Il faut absolument que l’étudiant/athlète cible les universités de son choix et ÉVITE les envois de masse.

Les règlements de la NCAA interdisent aux entraîneurs de parler à des recruteurs sportifs rémunérés (agents). Les entraîneurs veulent recevoir des nouvelles de la part de l’étudiant ou de l’entraîneur de l’équipe, et non d’un parent ou d’un agent.

3. UN ATHLÈTE EN NCAA D-I PEUT ÊTRE RECRUTÉ ASSEZ JEUNE.

Il y a parfois des athlètes qui peuvent être recrutés à un jeune âge par les universités en D-I. En effet, il arrive qu’un étudiant en 10e ou en 11e année (Sec IV ou Sec V) soit déjà sur le radar d’une université en D-I. Il est très important pour les parents de l’étudiant de se rappeler que même si les universités en D-I sont reconnues pour leurs importants moyens financiers, il est très rare qu’un athlète obtienne une bourse d’études complète (full scholarship). L’entraîneur en D-I ne peut en attribuer que seulement quelques-unes.

 

Les universités en D-II n’octroient qu’un nombre restreint de bourses d’études sportives. L’argent est distribué avec parcimonie.

4. NE PAS NÉGLIGER LES UNIVERSITÉS D-III

Malheureusement, les familles ont tendance à négliger les universités NCAA D-III. Bien souvent, ces universités sont très bien cotées sur le plan académique et disposent parfois de moyens financiers plus importants que certaines universités en D-I ou en D-II. Même si les règlements de la NCAA interdisent aux universités D-III d’accorder une bourse sportive, les étudiants/athlètes peuvent y recevoir une meilleure aide financière et une bourse basée sur le mérite académique.

La plupart des entraîneurs en NCAA D-III commencent à recruter les athlètes à l’automne de leur dernière année (Prep School ou hockey junior). Il est fréquent de voir des étudiants/athlètes être recrutés par une université en D-III hautement cotée et très compétitive sur le plan financier. Ces universités en D-III comptent souvent dans leurs rangs des athlètes plus compétents sur le plan académique que les universités de niveau inférieur en NCAA D-I.

5. LES TOURNOIS DE DÉMONSTRATION (SHOWCASES) ET L’ÉQUIPE DE HOCKEY SUR LA ROUTE (TRAVEL TEAM)…OUI MAIS…

Tous les étudiants/athlètes veulent bénéficier d’une visibilité afin de se faire voir par les recruteurs de la NCAA. Il est important pour ces athlètes de prendre part à certains tournois de démonstration (showcases). Mais encore, faut-il choisir les bons. Il est facile pour une famille d’engouffrer plusieurs milliers de dollars sans que l’athlète ne soit recruté pour autant par une université.

Normalement, l’entraîneur de hockey dans un Prep School ou de l’équipe junior jouit d’un réseau et des compétences nécessaires pour bien conseiller l’athlète.

Votre entraîneur ou votre consultant en hockey (family advisor) pourra vous aider à bien cibler les tournois de démonstration (showcases) auxquels vous devriez participer.

En fin de compte, un athlète qui souhaite être recruté par une université en D-I, en D-II ou en D-III doit comprendre qu’il s’agit-là d’un processus qui se déroule parfois en montagnes russes.

Il arrive fréquemment qu’un entraîneur vous démontre de l’intérêt et vous laisse tomber le jour suivant pour un autre joueur qu’il juge plus prometteur.

Les étudiants ont donc besoin de se faire une bonne carapace dans le cadre du processus de sélection. Ils doivent plutôt axer leurs efforts sur les aspects académiques et personnels de chaque université qu’ils ont dans leur mire, plutôt que de se concentrer uniquement sur une équipe de hockey et sa position au classement.

Source : Cristiana Quinn, fondatrice du College Admission Advisors

www.collegeadvisorsonline.com

Février 2018

 

Fév 19

FÉLIX DÉSILETS: UNE EXPÉRIENCE ENRICHISSANTE DANS UN PREP SCHOOL AMÉRICAIN

 

(N.D.L.R.) La famille Désilets a été cliente avec hockeystudents.com l’an dernier dans le but de permettre à Félix de fréquenter un Prep School Américain en septembre 2017. Il a trouvé une place à Wyoming Seminary en Pennsylvanie. Félix a rédigé un texte sur le site de l’Académie du hockey Denis Francoeur afin de faire part de son expérience à Wyoming Seminary. Félix m’a autorisé à publier son texte intégral sur le site de hockeystudents.com.

Bonne lecture.

Felix Désilets, Wyoming Seminary, Penn. USA 2017-2018

La vie dans mon prep school américain est une expérience extraordinaire. Je suis en effet étudiant à Wyoming Seminary, une école privée de la Pennsylvanie. J’ai  la chance d’y côtoyer des gens de différentes nationalités et cultures. Je me suis ainsi fait des amis américains, tchèques, coréens, chinois, canadiens anglais….Tout est mis en place afin de faciliter notre intégration à la vie scolaire et sociale. Par exemple, mon co-chambreur est un joueur de football américain qui « a signé » pour une université très reconnue en football, soit Lafayette University. De plus, au moins une fois par semaine, on nous assigne des places à la cafétéria près  d’étudiants que nous ne connaissons pas nécessairement. Cela me permet de connaître des gens autres que mon cercle d’amis habituels. Je peux ainsi améliorer mon anglais tout en découvrant des gens très gentils mais différents.

La taille réduite des groupes académiques (de 10 à 12 étudiants par classe) rend l’apprentissage plus individualisé et permet d’approfondir la matière. L’enseignement est cependant très exigeant. On doit minimalement travailler de 2 à 3 heures par jour afin d’arriver à suivre le rythme mais on nous offre beaucoup de support. Je suis entouré d’étudiants extrêmement brillants. Pour vous faire une petite idée, disons que la moyenne générale de l’école, pour l’ensemble des matières, est de 85 % !!!  Je suis présentement des cours d’intégration à l’anglais, de littérature anglaise, de mathématiques, de chimie avancée et d’histoire.

Évidemment, je joue également au hockey. Il y a deux équipes, l’une plus compétitive, soit l’équipe « prep » appelée les « Knights »  de Wyoming Seminary dont j’ai l’honneur de porter les couleurs. Nous avons une jeune équipe en reconstruction. Nous avons perdu plus de matchs que nous en avons gagnés mais je pense que l’équipe a quand même très bien progressé cette année. Il y a beaucoup d’équipes et de ligues de hockey dans le nord-est des États-Unis. Le calibre est variable. Certaines équipes sont cependant très fortes ! Je ne sais pas encore si notre fiche nous permettra de participer aux séries éliminatoires. Nous avons joué environ 35 matchs dans différents états américains. Nous devons donc souvent voyager en bus. Nous sommes 9 joueurs du Québec dans l’équipe, dont 4 anciens des Panthères du CMI (Zachari Trépanier, Gabriel Jodoin, Xavier Gravel et moi-même). Nos entraîneurs de hockey sont sévères mais très corrects. Nous avons la chance de pratiquer dans l’aréna qui héberge le club école des Pittsburgh Penguinsdans la ligue américaine de hockey.

Les étudiants de Wyoming Seminary peuvent pratiquer un sport l’automne, un l’hiver et un autre au printemps. Pour ma part, j’ai décidé de me consacrer à mes études pour l’automne, mais j’ai évidemment choisi le hockey pour l’hiver. Lorsque la saison de hockey sera terminée, je vais essayer de faire l’équipe de crosse de l’école : ce sera un bon défi !

Felix Desilets 17′

Fév 06

LES CHANCES POUR UN JOUEUR CANADIEN D’ATTEINDRE LA LNH

Tous les joueurs de hockey le moindrement talentueux rêvent d’atteindre la LNH. C’est un objectif très légitime en soi. Cependant, j’invite tous les joueurs de hockey à regarder ATTENTIVEMENT les chiffres ci-bas.

  • 560,000 joueurs sont enregistrés dans le hockey mineur au Canada
  • 0,7% sera repêché par une équipe d’une ligue junior majeure au Canada
  • 0,2% sera repêché par une équipe de la LNH
  • 0,025% des joueurs qui ont joué au hockey mineur au Canada feront carrière dans la LNH
  • La moyenne d’une carrière dans la LNH est de 5,5 ans
  • Il y a 690 joueurs actifs dans la LNH

C’est ici que la poursuite des études au Québec où encore aux États-Unis prend tout son sens. Le hockey junior majeur est la voie la plus rapide pour atteindre la Ligue Nationale de hockey mais le chemin des études est la voie la PLUS SÉCURITAIRE. Ton diplôme universitaire sera bon pour les 40 prochaines années de ta vie.

Source: Linkedln

 

Déc 15

MATHIS SAVARD…

 

J’aimerais remercier Mathis Savard et son père Roch pour leur confiance à titre de consultant hockey. Mathis, qui évolue avec l’équipe de hockey Cap Jeunesse, de Saint-Jérôme est dans le processus pour joindre les rangs d’un Prep School américain en septembre prochain. Mathis et son père ont déjà visité plusieurs Prep Schools aux États-Unis et déjà certains ont manifesté de l’intérêt envers Mathis