Mar 09

LE « IQ HOCKEY », C’EST QUOI?

On entend souvent les observateurs du hockey dire : « Il a un talent incroyable mais il ne sait pas comment jouer avec la rondelle ».

Nous entendons de plus en plus régulièrement les entraîneurs parler du « IQ hockey » (quotient intellectuel hockey) d’un joueur. Dans la Ligue nationale de hockey la parité est de plus en plus grande. Il est devenu de plus en plus important pour les joueurs de savoir comment jouer dans la trois zones en possession ou pas de la rondelle.

Les joueurs ne peuvent plus être unidimensionnels. Plus le niveau de jeu est élevé plus les attentes sont élevées et les entraîneurs ont moins de tolérance avec les joueur dont le « IQ hockey » est faible.

Le jeu est de plus en plus rapide. Les joueurs sont de plus en plus gros, ils ont des entraîneurs spécialisés hors glace et des entraîneurs de « power skating ».

Malgré toutes ces améliorations, un élément a été perdu dans tout ce développement et c’est la capacité des joueurs à penser sur la glace (IQ hockey).

Un jeu plus rapide nécessite une prise de décision plus rapide. Cette prise de décision doit être enseignée. Il n’est pas nécessaire pour l’entraîneur d’enlever le sens créatif à ses joueurs mais plutôt leurs apprendre à le gérer tout en « lisant » ce que l’adversaire lui présente comme opposition.

Tactiquement, le coaching s’est amélioré autant sinon plus que ce que les joueurs ont développé. Avec des effectifs plus importants et une utilisation de la technologie vidéo et de l’analyse, les entraîneurs sont mieux préparés.

Les entraîneurs travaillent notamment avec quatre éléments.

  1. Tendances et statistiques
  2. Quelle opposition me donne l’adversaire
  3. Quel est mon soutien/réaction au jeu de l’adversaire
  4. Situation de jeu – par exemple (le pointage dans le match, temps restant dans la période/partie etc)

Les quatre composantes du hockey sont les suivantes :

  1. Offensive avec la rondelle
  2. Offensive loin de la rondelle
  3. Défensive avec la rondelle
  4. Défensive sans la rondelle

 C’est très simple. Si le joueur ne contribue pas dans l’un de ces quatre aspects du jeu, son équipe ne peut réussir. Pour mettre les choses en perspective, trois des quatre aspects n’exigent pas que vous ayez la rondelle. Ainsi, un joueur avec un « IQ hockey » moyen peut toujours trouver un moyen d’influer sur le jeu et de contribuer au succès de l’équipe.

Le personnel d’entraîneurs, a la responsabilité de continuer à travailler avec les joueurs afin de développer leur « IQ hockey ».

Source :

Hockey pyramidal

Hockey IQ Hockey Sense

John Becanic